Marc Tremblay
Associé
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Alors, bonjour ceux qui sont en présentiel et à tous nos amis à distance.
Je me présente, Marc Tremblay.
Je suis associé dans le groupe, le droit des affaires, ici à notre bureau de Montréal.
Je suis co-responsable de notre groupe de technologie, et je viens dans ma ma vie antérieure.
Aujourd'hui, avant de vous parler des jumeaux numériques et de de vous parler du panel qu'on a assemblé pour pour vous aujourd'hui, je crois que, juste une minute pour vous parler, pour ceux qui connaissent, au moins familier avec les bureaux.
Puis, notre groupe Gowling, c'est un bureau, pour ceux qui sont, me connaissent moins qui est un bureau international, présent dans plusieurs continent.
Au Canada environs 800 professionnels de un des plus gros groupe, on a un plusieurs groupes dont le groupe de propriété intellectuelle, le plus le plus gros, il me semble au Canada.
Ou en tout cas, un des plus gros.
On a également dans notre groupe tech qui est un groupe, groupe un, notamment en propriété intellectuelle, mais également droit des affaires et autres.
On on on travaille dans tous les secteurs de de de la TI, de la technologie qui ça ça va de la biothèque jusqu'à la TI.
Et au niveau professionnel, on accompagne des clients tant au niveau de la rédaction, de la négociation des contrats.
Par exemple l'intégration de [ININTELLIGIBLE]
de de maintenant cloud computing ou autre jusqu'à au niveau de la brevetabilité de de de dépôt de brevet, de demande de brevet.
puis des examens de validité et j'en passe.
Et également au niveau de la cybersécurité ou au niveau des renseignements personnel aujourd'hui, comme vous savez, c'est un sujet hot topics.
Moi, j'ai mon co-responsable, ici qui est dans notre, dans notre groupe de renseignement personnel et de cybersécurité nationale.
Bref, c'était un groupe intersectionnel qui qui qui rassemble plusieurs personnes.
Nous pour pour ceux qui qui sont peut-être familer aussi, on a un événement de groupe tech annuel qui s'appelle le Forum de Tech, qui se tient le mois de septembre à chaque année qui est notre événement qu'on appelle le Phare.
Dans lequel on essaie de faire, de réunir, un peu comme aujourd'hui, c'est la même idée.
Mais que de réunir des gens, non seulement du milieu juridique, mais également des gens d'affaires ou des technologies pour avoir des échanges, discuter.
Pour pas juste avoir la vision simplement juridique.
Alors puis on fait ça sur notre évènement Phare en septembre qui est plus large, qui qui vise à traiter des grandes questions technologiques.
Et, dans le cours de l'année, on a des, on a ce qu'on appelle les séries Techs, des conférences beaucoup plus pointues, plus précises sur des sujets pointus comme aujourd'hui les jumeaux numériques.
Alors je vous remercie d'être là aujourd'hui.
Alors, c'est aujourd'hui, c'est ce, dans le ce cadre-là, qu'on a réuni des gens de différents sécteurs dont évidemment des avocats et des des juristes, mais et des agents de brevet.
Mais également des gens de l'extérieures, en technologie et en business.
Je vais vous parler un peu plus, là, je sais qu'après, mais je vais quand même vous introduire d'entrée de jeu, notre, des gens qui qui font partie de notre panel et que je vais nommer et que je vais demander juste très brièvement de de de d'expliquer qu'est-ce qu'ils font ?
Et je commence par par Valérie qui est chez Deloitte, tu peux peut-être nous dire.
Est directrice chez Deloitte, me dire en deux mots là, qu'est-ce que ?
Oui absolument.
Donc moi, chez Deloitte, je suis directrice principale dans l'équipe de stratégie manufacturière et opération intelligente.
Et on supporte donc les entreprises.
Oui, donc Cordex, on est une jeune entreprise et on travail en Europe, puis ici au Canada.
On se spécialise, on applique le concept de jumeau numérique dans le commerce de détail.
OK. On va y revenir plus tard.
À ta gauche, Jean-Philippe Saint-Laurent, de directeur de développement des affaires chez Inoprod.
Oui, donc c'est ça, Inoprod.
On développe des applications numériques pour les industriels, alors les PME et les grands groupes industriels également.
Donc, on a une expertise très pointue au niveau du développement, optimisation de processus industriels.
Donc ça aussi, évidemment, jumeaux numériques c'est un contrat. [ININTELLIGIBLE]
Parfait.
À ma droite, ici, j'ai mon associé Denis Keseris qui est un ingénieur électrique, ça c'est des des animaux spéciaux.
Oui, c'est ça. Denis Keseris, associé chez Gowlings.
Je suis dans le cadre de la propriété intellectuelle, je suis spécialiste en brevets.
Puis mon background technologique, c'est c'est les télécommunications, les logiciels d'intelligence artificielle.
Et pour le bénéfice de tous, Denis a quand même passé 20 ans de sa pratique à Londres.
C'est ça.
Dans le milieu de, dans ce milieu-là à Londres.
Et finalement, le dernier mais non le moindre, Marc-Antoine Bigras de notre groupe de cybersecurity et renseignement personnel.
Ça se dit en anglais ? Oui, c'est sûrement.
C'est juste un livre pour le... Non, non, il n'y a pas de quoi.
C'est ça, donc oui, en en protection des renseignements personnels et cybersécurité.
Donc, on touche un peu à tous ce qui est technologie de pointe, incluant les jumeaux numériques.
-Excellent, alors. -Juste remarque.
Il faut parler de la quantité, à pas juste de se représenter pour une peine perdue.
Ah parfait. Valérie a deux.
-Oui. -Pare-brises, Valérie.
Oui, donc je suis directrice principale chez Deloitte dans l'équipe de stratégie manufacturière et opération intelligente.
Nous, on on fournit un service conseil aux entreprises manufacturières au Canada pour les supporter dans les transformations, que ce soit une transformation technologique ou une transformation des opérations.
C'est bon, ça se recoupe pas mal avec ce qu'il a à prendre.
-Juste la couper la première fois. -Excellent.
Alors aujourd'hui, ce qu'on, la la présentation va se...
La discussion, je dirais plutôt, va va se composer, il y a trois grands points qu'on veut traiter.
La première question va être liée à la propriété intellectuelle et à la confidentialité.
Donc donc enfin, des projets de jumeaux numériques.
Ce ce premier grand point-là de de de de d'aspect.
Le deuxième qu'on va traiter dans les grandes sections c'est des questions reliées aux données, qui soient et des renseignements personnels.
Et on va finir la troisième grande section sur la responsabilité, différent desquels les cas sur des risques reliés aux jumeaux numériques.
Mais avant de débuter ces trois grands points-là, puis la présenter au dernier discussion formelle.
On pensait que ce serait peut-être approprié de de de de le simplement, d'expliquer qu'est-ce que c'est, les jumeaux numériques ?
Ça ça signifie plusieurs choses et dans ce cadre-là, on va prendre quelques minutes pour mettre la table sur qu'est-ce que, qu'est-ce que c'est ?
Puis dans ce cadre-là, Denis je te demanderais une question simple, qu'est-ce que c'est les jumeaux numériques ?
-Et d'où ça vient ? -OK.
Commençons disons avec une définition.
L'idée du jumeau numérique, c’est beaucoup, premièrement, c'est, ce que je vais vous dire, c’est que ce n'est pas, c'est pas une technologie, C'est un concept technologique.
qui voit, qui le, où un actif réel est utilisé pour créer un un un jumeau numérique.
Donc l’actif peut être un objet, un système, un procédé qui avec un flux de données de cet actif-là, on arrive à créer un un un jumeau de de l’actif réel à des fins fonctionnelles.
Donc l'optimisation, on parle de de de diagnostic, on parle de la prédiction.
Donc ça c'est en gros, le le le concept.
D’où ça vient ?
Écoute, je pense que le le terme a été utilisé la première fois en 2002.
Mais il paraît que le le de jumeau numérique comme tel, comme concept a été utilisé 32 ans avant, en 1970, lors de la mission Apollo 13, où il y a eu un problème dans l'espace.
Puis la NASA a, ils ont utilisé de simulateur sur Terre ils ont rassemblé une dizaine d’ordinateurs.
Ils ont reçu plein de signaux télémétriques de l’espace pour recréer l’appareil en panne.
Donc ils avaient, c’était le premier jumeau numérique, pour faire, qu'ils ont utilisé pour faire du diagnostic puis de la prédiction, au niveau de qu'est-ce qui allait arriver quand on avait toucher tel ou tel bouton ?
Donc ça, c’est vraiment le le début le début du concept, l’utilisation.
Après ça, c'est à à peu près en 2002 où on a on a vraiment commencé à voir la la propation, c'était déjà dans l’industrie.
Ça a vraiment été au ce côté manufacturier en en premier.
Puis probablement en 2010, aux alentours de 2010, il y a eu un grand changement, c'est c'est avec l’arrivée de de l'internet des objets.
Où d'un coup, on avait des gros systèmes industriels avec avec des des capteurs partout qui qui générait assez d’informations pour créer des des modèles ou des jumeaux très complexes.
Donc donc ça ça l'a continué jusqu'à l’arrivée probablement en en 2017-2018 de l’intelligence artificielle, de l’utilisation de l’intelligence artificielle a vraiment encore boosté beaucoup plus l'utilisation des jumeaux.
Parce que tous l'informations qui découlent des capteurs, dans un système, dans un actif réel, il y avait plein d’informations qu'on pouvait utiliser pour entraîner des modèles, puis puis faire encore plus de prédictions.
Donc donc l'IT plus l'intelligence artificielle de faire en sorte que justement on est aujourd'hui ici.
Dans dans le sens que ça devient, ça ça a pris vraiment de l'ampleur.
Moi, les jumeaux numériques j'avais jamais touché à ça il y a trois ou quatre ans.
Là donc je comprends que l'intelligence artificielle a été un effet sur notificateur dans le fond.
- Absolument. - Sans que ça soit une, non.
Ce qu'il y a des fois quand on parle avec les gens, les jumeaux numériques ne sont pas nécessairement, en fait souvent pas la la le cœur de la technologie et pas de l'intelligence artificielle C'est ça.
Dans ce cas là, c'est c'est une enjeu un petit peu plus l'ingénierie standard.
Valérie, je te je te demanderai peut-être voir l’évolution, puis qu'est-ce que tu vois toi, dans ton patique maintenant ?
Tant au niveau de, c’est c'est quand même vraiment de le milieu industriel dans le milieu du génie industriel, mais aussi au niveau du processus d'affaires aussi.
-Si tu peux. -Ouais, ouais.
Donc c'est sûr que nous, on a vu vraiment une une belle évolution l'année dernière, je dirais le cinq ans là, dans l'utilisation des jumeaux numériques dans le secteur manufacturier.
C'est sûr que ce qui est important pour nos clients de comprendre dès le départ, c'est quoi le problème qu’ils essaient de résoudre, right ?
Il y a encore énormément d'entreprises, malheureusement, qui croient que les jumeaux numériques, c'est peut-être une technologie un peu trop complexe pour les opérations, qui ne le voient pas applicable à eux.
Mais en fait, un jumeau numérique, ça peut être à à des niveaux de complexité très différents.
Donc, ça dépend vraiment du du du problème qu'on essaie de résoudre.
On essaie de résoudre un problème de flux de matière dans l'entreprise.
On n'est pas nécessairement obligé de modéliser tous les équipements, toutes les toutes les les les chaînes de production.
Donc, c'est vraiment de bien déterminer ça avec les clients dès le départ, pour être sûr qu’on part sur des jumeaux numériques qui vont servir à répondre à une question particulière, qui est dans le fond une bonne pratique à suivre, peu importe toutes les technologies qu'on emplémente.
Mais je dirais que y a beaucoup d'entreprises qui s'en servent de plus en plus aujourd'hui, pour justifier des gros investissements.
Donc, on va s'en servir avant la création d'une nouvelle ligne de production, avant la création d'une nouvelle usine.
Il y a aussi des des bénéfices qui sont, je dirais, peut-être un petit peu à l'extérieur de l'ingénierie.
Par exemple, de communiquer des concepts de manière visuelle et réaliste à un équipe de de gestion, par exemple.
Donc si on est en en génie industriel c'est très facile pour nous de comprendre un plan, un plan de de d'usine.
Par contre, pour certaines personnes, ça peut l'être un peu moins de voir visuellement un concept réel et de voir les opérations telles qu'elles fonctionnerait dans la vraie vie.
Et ça peut être super intéressantes pour vendre des concepts au compagnie des gens.
Un autre de bénéfice que je vois qui est indirect, c'est sa force, entre guillemets, oui, les les les entreprises a vraiment bien comprendre leur processus.
Donc, pour un jumeau numérique qui est pertinent peu importe le niveau de complexé grandeur, super importante que ça représente le plus réellement possible, nos opérations.
Ouais, donc comprendre des bonnes hypothèses, il faut avoir des bonnes données.
Donc le le le fait même de bâtir un jumeau numérique est bénéfique pour les entreprises.
Voilà. Parce que ça les force à bien comprendre.
Ils font même, j'imagine, des fois découvrir des choses qui n'étaient même pas reliées au projet principal, mais vu qu'elle l'a, il faut que ça soit documenté.
-Exact. -De façon très précise.
-On va mesurer les choses. -C'est ça.
Car si elles n'étaient pas déjà, et cetera.
Tout à fait, puis ça peut leur montrer des des justement des points [ININTELLIGIBLE] qu'ils ont, des des des manques de connaissances dans leurs opérations qu'ils devraient savoir.
Ou que c'est très utile aussi.
Excellent.
Et ça m'amène à nos nos invités qui sont eux au D to D, tout comme toi, mais du côté produit.
René, toi, ton expérience dans le fond, tu peux nous décrire un peu ce que vous faites, vous.
C'est quoi ce jumeau numérique dans le concret ?
Parce que comme je le disais d'entrée de jeu, tant que forum tech, que dans nos séries tech, on essaie de d'aller au niveau de la théorie mais aussi au niveau de ce que c'est la, dans la réalité quotidienne ?
Vous, votre produit, il fait quoi ?
Alors nous, on applique le concept au niveau du retail.
Donc ce qu'on fait, c'est qu'on reproduit les...
On a les modèles qui permettent de reproduire fidèlement tous les processus de service, les processus de vente, ou le comportement des clients, le comportement des vendeurs.
On produit comment tout ça fonctionne ensemble pour affecter la performance des boutiques et des magasins.
Donc ça nous donne des chiffres d'affaires, ça nous donne le cadre des coûts.
Ça nous donne aussi des KPI de l'expérience client, par exemple de NPK6.
Ou le NPS.
Ou le NPS qui est Net Promoter Score qui est l'indicateur là de dividend.
De dividend dans le domaine du retail.
Donc c'est la probabilité de recommander là.
[ININTELLIGIBLE]
-Ou un un par exemple. -OK.
Donc ce que ça permet de faire, évidemment, c'est de prendre de meilleures décisions dans le domaine.
Concrètement, en ce moment, les gens qui viennent nous voir, d'habitude c'est parce qu'en ce moment, c'est des affaires, c'est des choses qui concernent la main-d'œuvre.
On veut réduire notre dépendance à la main-d'œuvre.
Puisqu'on voit généralement, c'est que par manque de de de de modélisation, ce qu'on, la tentation, ça va être de faire une courbe paramétrique à travers nos boutiques.
Donc si j'ai 50 boutiques, je vais dire, je vais réduire mon allocation, donc deux, donc deux par semaine, par exemple dans l'ensemble de mes boutiques.
Et puis après, je vais voir le compte de résultat.
C'est sur expérience aussi.
Car on avait compris tout ça la dernière fois et on fait une règle de trois ou...
Exactement ou, tu sais. Et on va laisser le temps passer.
Puis c'est comme ça qu'on va constater le résultat de notre stratégie.
C'est bon.
Au magasin A sur la rue Sainte-Catherine, est vraiment a pas bougé, je sais pas, peut-être toute lente.
Magasin B à la Gare Centrale, les clients sont moins patients, je sais pas, de 5 % les ventes.
Magasin C, j'ai perdu 2%, et cetera.
Across the board, j'ai constaté qu'en moyenne j'en ai perdu peut-être 2,3% de mes ventes.
Et étant donné que j'ai récupéré 10% de ma main-d'œuvre, c'est profitable la main-d'œuvre que j'ai fait.
J'ai augmenté mes profits.
Alors qu'avec un jumeau numérique, on procèderait différemment.
Ce que ça permet de faire les jumeaux numériques, c'est d'avoir des stratégies différenciées.
[ININTELLIGIBLE]
Donc je pourrais dire par exemple, "OK, pour mon magasin A, Sainte-Catherine, je peux couper 15 % de mes ventes, de 2000 à 2000 où ?
Puis ça n'affecte pas du tout mes ventes.
Magasin B, la Gare Centrale, c'est mieux en fait.
La stratégie optimale, c'est d'ajouter de la main-d'œuvre dans cette boutique-là.
Parce que les ventes vont augmenter plus vite.
Ainsi de suite pour chacun de mes magasins, j'aurais une stratégie différenciée pour chacun de mes magasins.
Et au rang à ce que je viens de percevoir, c'est que je vais atteindre ma cible, que je vais atteindre la même cible de 10% de de réduction de main-d'œuvre.
Mais plutôt que perdre des revenus, je vais peut-être en gagner en fait.
Peut-être que je vais améliorer ma performance.
Et là, on parle de...
Enfin, ce que je comprends de votre, pour disons, au niveau du retails, ce que je comprends des jumeaux numériques pour le peu de fois que j'étais impliqué là avec les retails dans le jumeau numérique, c'est, c'est, y a l'effet de magasin lui-même qui déjà lui, qui est modélisé, évidemment comme tous les magasins.
Mais il y a l'effet réseau qui fait qu'il ajoute un niveau de complexité que pour pas un être humain sans jumeau numérique ou sans...
Effectivement, ça, si maintenant si on a adopté des stratégies différenciées pour chacune des boutiques, c'est impossible.
Déjà nous, boutique par boutique, on a 400 paramètres là qui qui affectent la performance de la boutique.
Donc c'est impossible pour un humain de faire ce travail-là.
Puis ça veut que là-dessus, les stratégies en mini-channel avec un centre d’appel, [ININTELLIGIBLE] un site web, qui vont elles aussi, selon les stratégies qui sont adoptées, vont amener de l’eau à ton moulin d’appels dans les magasins finalement sans rien affecter les performances dans l’ensemble ou de bien être capable, de tous les jours être capable de servir.
C’est sûr que je m’ennuierai pas.
OK.
Alors l’autre exemple, par exemple, pour améliorer si on parle d'améliorer...
et d'une une dépendance à la main-d'œuvre, c’est préférable d’améliorer l’efficacité de de du service il faut découper déjà.
OK.
Après, on va pouvoir privilégier.
Par exemple, on pourrait dire, "bon, le jumeau observe que on a 40% de, que mes vendeurs occupent plus que seulement 40% du temps, que mes caissiers soient occupés seulement 40% du temps.
Est-ce que c'est possible de réorganiser le travail de mes caissiers de façon à leur permettre, par exemple, de faire des activités de marchandisage ?
Ou est-ce que c'est possible de faire ça avec mes vendeurs ?
Donc ça je peux couper des des gens dans le marchandisage et calculer comment ça va affecter ma performance ?
Est-ce que ça va baisser les ventes ?
Ça se peut parce que si j’attends plus longtemps pour rencontrer un conseiller, là je vais partir avant d’être servi.
Donc le jumeau pourra calculer ça de façon très précise là pour chacun de mes magasins.
Et je peux avoir des stratégies différenciées pour chacun de mes magasins.
Donc permettre, permettre au management, au dirigeant de de de couper ce, de de, de pas de couper, mais de, de, avec le jumeau numérique si je comprends bien, aussi dans votre secteur.
Et je vais penser en suite à Jean-Philipps, sur, au niveau du du manufacturier.
Mais au niveau retail notamment, permettre au dirigeant de tester des hypothèses, puis là, au lieu d’attendre un an pour s’ajuster, le modèle va déjà lui prédire qu'est-ce qui va arriver Eric ?
Et et intégrer toute la complexité de chaque magasin et du réseau.
Exactement, en fait, nos interfaces permettent aux aux détaillants de faire ça eux-mêmes là en fait d'office.
Puis on a des des ...
Donc c'est un outil d'aide à la gestion de de son réseau.
C'est ça.
Puis on voit des algorithmes d'optimisation qui va donner la meilleure la meilleure...
Parce qu'il y a pas mal de caissiers que j'ai besoin.
[ININTELLIGIBLE]
Combien de vendeurs ?
Jean-Philippe, toi, ça m'amène.
Il n'y a pas, vous, dans le secteur, plus de manufacturiers.
Qu'est-ce que vous faites ?
Qu'est-ce qu'il y a des jumeaux numériques dans le manufacturier ?
On en a parlé un peu, Valérie et Denis, mais plus concrètement, vous, vous faites quoi ?
Nous, d'abord, c'est ce qu'on voit en ce moment dans le milieu industriel.
Effectivement, le le jumeau numérique commence à devenir, perçu comme une best practice, vraiment.
Nous, on l'utilise déjà beaucoup pour, comme Valérie disait, anticiper des nouvelles organisations industrielles pour optimiser des chaînes de production.
Depuis peu, maintenant, on l'utilise pour piloter des chaînes de production.
Donc ce qui est important de voir, au départ, c'est que quand on crée un jumeau numérique, il reproduit exactement la chaîne de production.
Donc, tout ce qui a un impact sur cette chaîne-là est introduit, est vraiment intégré dans le modèle numérique.
Tout ce qui est opérateur, machine, tout ce qui est aspect logistique, aspect transitique, les règles de production, les aléas, tout ça, c'est intégré dans un jumeau numérique.
De sorte que quand on va simuler différents scénarios, les résultats de simulation qu'on qu'on va obtenir, ça représente exactement ce qui se serait passé si on avait déployé sur un système de production réel.
Je vais vous donner un exemple.
Un industriel qui implante une chaîne de production composée de 10 machines.
Sur papier, la capacité des machines, c'était 1000 unités par semaine.
Deux mois d'opération, il se rend compte qu'il n'y a jamais dépassé les 800 unités par semaine.
Pourquoi ?
Sa chaîne, elle balançait.
Donc, il y a des fois elle n'avait pas estimé correctement aspect logistique, aspect transitique.
Donc nous, on est rentrés dans ce dossier -là, quelque temps après l'implantations On a modélisé la chaîne de production, écrit le jumeau numérique.
On a simulé une plaine de production pour être capable de voir un peu où apparaissaient les ralentissements ?
Là, on s'est aperçu que, bon, tel tel tel emploi.
Ce qu'on a fait, c'est qu'on a simulé des scénarios, des solutions pour permettre de de complètement retirer ces ralentissements-là.
Donc, on on a été capable de simuler une solution où là, on intégrait différentes zones de stockage tampons, différents endroits sur la chaîne de production.
On a également simulé une solution où on implantait une flotte de chariste qui avait le mandat de d'alimenter la chaîne de production avec les matières premières.
Et là, on s'est rendu compte bon, que les deux solutions permettaient effectivement d'éliminer les ralentissements, donc de conserver un flux de production constant.
On s'est rendu compte que c'était la deuxième qui était la plus intéressante parce que les coûts d'implantation étaient moindres.
Alors évidemment, c'est la solution qui a été préconisée chez l'industriel.
Vous vos clients, dans dans dans des secteurs, des dossiers de ce type-là, c'est c'est la très grande entreprise la PME ou les deux ?
C'est varié, Marc. C'est très varié.
On a de la petite PME, comme on a des gros joueurs industriels.
On travaille dans l'aéronautique avec du Safran, on travaille dans l'industrie du pneu avec Michelin.
Donc vraiment, c'est une solution maintenant qui est utilisée vraiment dans n'importe quelle grosse entreprise.
Puis si je peux me permettre, maintenant, ce qui est super intéressant, c'est que le jumeau numérique est utilisé pour piloter une chaîne de production.
Qu'est-ce que tu veux dire par par ça, piloter ?
C'est-à-dire que des décisions qu'on va prendre pour obtenir une meilleure performance de production, c'est validé en amont sur ton jumeau numérique.
On a dévelpoppé une solution qui s'appelle, en fait, on a co-développé une solution qui s'appelle Optimize My Plant.
Ça, ça démocratise le jumeau numérique.
Tu n'as plus besoin d'être un ingénieur, programmeur pour être capable toi-même de simuler.
Donc, Optimize My Plant, c'est une interface entre l'utilisateur et le jumeau numérique.
L'exemple, ici, tu as un directeur d'usine qui rentre un lundi matin.
Il y a des commandes qu'il doit livrer le vendredi, mais il fait face à ces contraintes du moment.
Alors, il y a des opérateurs malades, opérateurs qui vont tomber en vacances.
Il y a des machines qui sont brisées.
Il y a des machines qui vont entrer en maintenance durant la semaine.
Donc, il y a une panoolie de contraintes auxquelles il fait face.
Là, il peut utiliser son jumeau pour valider son ordonnancement.
Il s'en va pour l'interface Optimize My Plant.
Il rentre ces ces différentes contraintes.
Il simule différents plans de production.
Puis il met en pratique celui qui lui offre une performance inégalé, optimale.
OK et pratico-pratique, parce que ça a des impacts qu'on va parler plus tard au niveau notamment juridique.
Est -ce que dans un projet typique que vous faites, est-ce que vous vous interconnectez disons en temps réel avec les systèmes ERP ou CRM?
Dans votre cas CRM, j'en douterai.
Mais mais ERP de l'entreprise ou c'est pas nécessaire parce que dans le fond vous la donnez la donnez ou vous la réentrez ?
-Tout est possible. C'est sûr que... -Mais vous faites les deux ?
On fait les deux, effectivement.
Mais c'est sûr que si l'industriel veut à tout moment interroger son jumeau numérique, parce qu'il y a une situation qui arrive comme ça, out of the, out of the blue.
Il veut être certain qu'il prenne la bonne décision à ce moment-là.
Là, à ce moment-là, on va préconiser effectivement que ça soit branché en ARM..
Sinon, on peut prendre des fichiers CSV, alimenter le jumeau, et à ce moment-là, on peut faire ça une fois par semaine, une fois par deux semaines.
C'est d'accord.
Et Juste pour finir là-dessus, parce que Valérie en parlait, c'est plus la question aussi.
Dans ce ce type de projet-là, ça varie énormément.
C'est la question de l'intégration de la donnée.
Puis tu es relié au système du client.
Ou puis une chose, vous avez souvent, j'imagine, cette question-là.
De dire là, si on voit ça en gros parce qu'elle a une intégration avec mes systèmes, c'est d'une autre, c'est un autre projet que de dans des, par exemple, un constructeur, dis-moi, c'est toi qui est participant.
Exact. C'est ça.
Donc, des fois, on peut commencer justement là par des plus petits projets, des plus petits pilotes là qui ne requièrent pas nécessairement une une connexion en temps réel.
Mais c'est ça.
Souvent, comme comme GPT, il y a beaucoup, il y a beaucoup de valeur quand même à avoir des des données réelles qui sont mis à jour de manière manière récurrente.
Ce n'est pas nécessaire au départ.
On peut quand même prouver de la valeur un peu plus sans ça.
Mais mais c'est sûr que ça change la donne, surtout si on veut l'utiliser pour faire la planification, la la cédule de production, qui est quand même une problématique.
Moi, je pense que ça va changer grandement l'application du jumeau numérique là dans le, dans dans l'industriel, dans le secteur manufacturier, puisque c'est un problème très très présent chez beaucoup de nos clients.
Donc c'est un problème également qu'il y a beaucoup de gros systèmes aujourd'hui qui ne résout pas nécessairement cette problématique-là.
Et d'avoir un outil comme Optimize My Plan, c'est quand même un outil très accessible de l'industrie manufacturière.
Donc, je pense que ça va amener le jumeau numérique là une coche de plus dans l'applicabilité pour les pour l'industrie en particulière.
Corrige-moi si je me trompe. Puis on en a parlé tantôt.
Je ne me souviens plus qui l'évoquait.
Ah oui, je pense, c'est c'est Jean-Philippe, sur le fait que ça ça devient pratiquement le best practice d'avoir, dans certains domaines, en tout cas peut-être plus manufacturier que d'autres.
Mais ce qu'on voit dans le marché, c'est que de plus en plus, on voit que c 'est presque quelque chose.
Et puis nous, au niveau juridique après ça, c'est de dire, "là, s'il y a des problèmes, ça ça veut dire, si vous n'avez pas fait un standard of care, qu'elle va dire quand même, difficile ce genre de dispositif-là.
Absolument. Maintenant que c'est beaucoup plus accessible.
C'est vrai que c'est rendu de plus en plus dans les best practices.
Surtout dans les industries manufacturières, qui peuvent être considérées à risque.
On pense on pense à l'industrie minière, par exemple, l'industrie du pétrole, où on peut se retrouver dans des environnements des environnements dangereux où c'est compliqué d'avoir des humains présents.
Donc, c'est, dans une industrie-là, je pense que c'est encore plus une meilleure pratique.
Bon, parfait.
Alors, sur ça, c'était une longue introduction, pour pour qu'on soit tous à la même place ou à peu près en termes de qu'est-ce que les jumeaux numériques font puis le potentiel que ça l'a ?
Ça nous amène au premier des trois sujets qui est à la question de la propriété intellectuelle, les défis qui sont liés ou des enjeux liés à la propriété intellectuelle dans un projet d'implantation de jumeaux numériques et où la propriété intellectuelle tout court dans la matière de jumeaux numériques.
Denis, je te regarde parce que j'aimerais ça qu'on commence par la question de brevetabilité.
Sais -tu, est-ce qu'il y a des choses à nouveau de de la...
On sent si on a l'info ou ça ou si on le développe à l'interne sous des éléments majeurs de brevetabilité qui ont été faits dans le passé ?
Oui, écoute, au niveau de la brevetabilité, c'est sûr que toute invention doit doit être nouvelle et et inventée, mais une fois que ça ça ça s'est s'est accompli, on regarde souvent, est-ce que la matière est comme telle ?
Est-ce que le sujet est brevetable ?
Donc, souvent on dit que les logiciels ne sont pas brevetable, puis les jumeaux numériques, ça joue beaucoup dans le logiciel, ça joue dans les modèles mathématiques, et ainsi de suite.
Donc, la la réalité, c'est que si un un logiciel a une connexion avec le monde réel, c'est probablement brevetable.
OK, donc, s'il y a des des des capteurs qui prennent de l'information du monde réel puis qui transforment cette information-là, d'une information de basse valeur à une information de de haute valeur, il y a probablement du brevetable là-dedans.
De la même, de la même façon que si on fait des calculs pour agir dans le monde réel, donc sur sur l'actif réel, il y a probablement aussi du brevetable là-dedans.
En en Europe, récemment, une des plus grosses décisions sur la profitabilité, -C'était... -En matière de jumeaux numériques ?
En matière de jumeaux numériques, c'était c'était c'était un brevet sur les, la simulation de de...
Au fait, c'était un trottoir, où où les où les gens allaient passer dans quel moment, puis tout ça.
Puis, ce qui ont décidé, c'était le le le le Bureau des Brevets à l'Europe.
C'est qu'il peut avoir...
Cette connexion-là à la réalité peut être implicite aussi.
Donc, si on est en train de modeler ou de simuler un un un environnement réel ou une application réelle, t'es pas nécessairement t'es pas nécessairement de besoin d'avoir le le le capteur dans ta revendication.
Donc donc, il y a beaucoup d'éléments brevetables.
Donc, je je veux pas t'interrompre, mais je vais le faire quand même.
Ouais.
Mais mais cette notion-là est est est de rattachement.
C'est qu'il y a toujours été l'enjeu, depuis les décisions, même au Canada, en matière de brevetabilité de logicielle, que l'algorithme peut ou ne peut pas se breveter.
-C'est ça, je me trompe. -Corrige-moi si je le trompe.
Et et et mais que là ici, dans le cas des jumeaux numériques, c'était pour un grand nombre, c'est effectivement, ça a un impact.
C'est toujours souvent, par exemple, dans le manufacturier, ça va être de dire, est-ce que j'augmente ma production ?
Puis c'est un c'est un résultat tangible qui va, ou une décision tangible dans un environnement physique.
Exactement, oui.
Puis, si on regarde des chiffres, depuis 2017, la montée, le dépôt de brevets reliés aux jumeaux numériques, c'est une croissance exponentielle.
Donc, les grandes compagnies IBM et tout le reste.
Usual suspects.
Ils déposent ils déposent énormément, mais il y a aussi quand même des des PME qui qui sont spécialistes dans les jumeaux numériques, ils déposent beaucoup de brevets aussi.
Donc, il y a beaucoup...
Ceci étant dit, les chiffres c'est ne sont pas encore du même du même ordre que les dépôts en en quantique ou en.
-En intelligence artificielle. -En intelligence artificielle.
Donc, il y a encore beaucoup de ce qu'on appelle du white space, et beaucoup d'opportunités pour aller chercher des protections.
C'est pas encore...
Je ne vais pas mettre des mots dans ta bouche là, mais c'est pas encore ce que ce que certains appellent...
Tu sais, j'allais le dire, puis j'ai perdu le mot, mais en brevetabilité, comme par exemple en téléphone immobile, c'est une place qui a tellement de brevets que tu vas aller breveter.
La portée des revendications du brevet va être une tête [ININTELLIGIBLE], alors que là, c'est encore...
Ce n'est pas un blue water strategy, mais on est...
Exactement, et l'impression est faked en en...
-OK, faked. -En en anglais.
Mais mais c'est c'est c'est vraiment la seule idée, c'est qu'il y a encore énormément d'opportunités pour aller chercher des brevets qui sont très larges, qui vont éventuellement avoir de valeur.
Mais mais ceci étantdit, au niveau au niveau de la TI il y a il y a aussi des risques, tu sais.
Puis je pense au secret de commerce, par exemple, où, tu sais, si on regarde une une chaîne de montage ou une chaîne de fabrication classique, il il y a plein de méthodes, il y a plein de procédés là-dedans, qui sont tous encodés dans un CNC qui ne bouge pas qui n'est pas nécessairement connecté à l'extérieur, qui qui est...
Donc, toute les les toute les les secrets de commerce sont sont encore à l'intérieur d'un d'un édifice qui est barré, puis tout ça.
Si on fait un jumeau numérique, là, tout d'un coup, toutes ces toutes ces secrets de commerce-là deviennent portables.
Toute cette information confidentielle-là, les les les méthodes secrètes, les recettes, ça devient plus portable.
Donc, tu sais, de de de voler une machine CNC, c'est c'est c'est plus difficile que de de transférer un jumeau numérique d'un serveur du Canada à un serveur de la Chine par exemple.
Ouais.
Donc, l'enjeu est relié à la concentration de l'information.
Exact.
Maintenant donc, on a parlé brevetabilité, puis bon, évidemment, comme toujours, il y a toujours la question, est-ce que, souvent en brevetabilité, ça veut dire qu'il faut...
Puis donc, elle est, il y a une barre.
Donc, ça, on a parlé.
Tu dis, bon, un des enjeux aussi, c'est de lier, une fois qu'on va du côté du jumeau numérique, c'est de la concentration.
L'information, qui est dans le fond, une question qui a toujours été large en matière de TI.
Tu sais, avant, nous-mêmes, les cabinets d 'avocats, on avait toujours eu des dossiers clients.
Puis tu sais, c'est rare que tu se fasses sauver, pas sauver, mais voler, l'entièreté de tes dossiers.
C'était un dossier à la fois.
Là, c'est le risque est concentré des fois.
Donc, j'imagine que ça n'échappe pas à la question.
Maintenant, ce qu'on entend souvent, et peut-être, Valérie, tu peux tu peux commenter là-dessus c'est c'est que, en réponse à ce à ce à ce cas-là, souvent, les gens disent oui.
C'est c'est c'est clair que ça augmente un peu le risque, mais en même temps, c'est un risque qu'on a en partie, déjà, avec les consultants.
Et avec nos consultants qui, souvent, sont pas de la complexité de la chaîne, mais on a déjà, on divulgue souvent énormément nos consultants au niveau humain.
C'est sûr que, c'est sûr que nous, avec tout le client, on a toujours des NDA.
Puis effectivement, on est on est, on est exposés à beaucoup de données extrêmement confidentielles de manière journalière, mais je dirais que ça va même plus loin.
C'est sûr que c'est un risque, mais avec l'implementation de toutes les technologies IoT et tous les systèmes en place aussi.
Je prends par exemple un MES, qui est un Manufacturing Execution System, dans lequel tu mettrais toutes tes recettes de production, tu mettrais tous tes secrets.
Pas toutes, mais presque tous tes secrets de fabrication.
Ça aussi, il y a beaucoup de systèmes comme ça qui sont basés sur le cloud, maintenant, aujourd'hui, et donc aussi accessibles qu'un jumeau numérique potentiellement, aussi vulnérable.
Donc, je pense que, oui, c'est un risque, et oui, il faut le considérer.
Par contre, je pense qu'il y a des entreprises qui s'équipent mieux au niveau de la sécurité, au niveau de la protection.
Plutôt que de dire, on va mettre un frein sur l'application de ces technologies-là.
Parce que ça s'en va dans cette direction-là, dans tous les cas tu sais.
Donc, on a beaucoup de, beaucoup clients qui qui struggle avec ça en ce moment.
C'est quand même une problématique pour tous nos clients, surtout ceux qui ont un pied dans le militaire, donc qui ont encore des restrictions encore plus vastes.
Donc, c'est vraiment quelque chose qui qui va adresser avec eux.
Oui, c'est vrai.
[ININTELLIGIBLE]
Dans dans les ITAR et autres là, c'est...
Ça devient ça devient croustillant.
Ça ça ça m'amène peut-être, tu sais.
Là, on est toujours dans le premier sujet sur la propriété intellectuelle.
Donc, on a parlé de ce ce cette question-là.
Et un autre début des sous-débats qui sont reliés à ça, puis qui est relié justement tu sais.
Premier élément, c'est de déterminer si c'est brevetable ou non.
Ou s'il y a des éléments qui sont brevetés, qui vont encadrer la discussion au niveau contractuel sur, qui aura des impacts, en tout cas sur décider sur qui avoir la propriété de quoi ?
Puis pour lancer la discussion là-dessus, souvent, c'est que les gens ont trop tendance dans nos dossiers à dire, bon, je veux la propriété ou je veux un certain...
Puis souvent, les gens vont passer de décomposer.
Donc moi, je les décompose souvent en quatre morceaux qu'il faut se poser à la question.
Puis que la réponse va être différente en fonction de de de c'est quoi le contrat ?
La première, c'est la donnée.
On va y venir dans le deuxième temps avec avec Marc-André.
Mais les trois autres qui touchent plus la propriété intellectuelle, c'est vraiment la question du cas de source sous-jacent aux jumeaux.
Donc, ce cas de source-là, la question, c'est une question en soi de dire qu'il y a la propriété.
Bon, évidemment, on pose la question dans le cas du cas de source du fournisseur.
C'est c'est souvent ils répondent là que c'est ça va demeurer la propriété du fournisseur.
Là là où quand ça devient plus, que c'est un cas moins clair, c'est la question de l'apprentissage du jumeau qui va faire avec les données et l'utilisation qui est faite du client.
Et la question qui est proche de l'apprentissage qui est la question des résultats des simulations, des prédictions qui sont faites.
Puis généralement, c'est là que les vrais débats se se se situent puis que il y a une tension avec entre le client et le fournisseur.
Car c'est c'est le cas, de savoir de, d'une part généralement la question qu'on a.
Puis je voudrais vous entendre, messieurs, qui qui qui êtes confrontés à ça.
La question de souvent des clients, c'est de dire, "moi, ce que tu vas apprendre, ce que tu vas conserver la propriété de ton cas, c'est correct, évidemment." Mais vous allez avoir accès à plein de données.
Les données, on va y venir tantôt qu'est-ce que, comment on les traite au niveau confidentialité.
Mais généralement, on y arrive aussi au niveau du contrat.
Là où c'est touché, c'est de dire, les apprentissages, vous allez faire, pourquoi ça ne m'appartiendrait pas ?
Et et d'une part, puis d'autre part, est-ce que moi, je ne veux pas me...
Sous optimisez, par exemple, une chaîne de production, là, je parle des questions, je n'en ramène pas tout de suite la réponse, puisqu'il n'y a pas une réponse là.
Mais je voudrais vous entendre sur comment vous le vivez, puis sur cette question des résultats des simulations.
Le client va dire, "moi, à la fin du contrat, je ne veux pas être obligé de dire que je je défais mon optimisation.
Parce que, dans le fond, mon contrat était de cinq ans avec vous.
Puis maintenant, je ne peux plus utiliser le résultat des simulations.
Si je peux intervenir.
Au niveau des du code sous-jacent, nous, on arrive avec nos modèles.
Donc, on a du code.
C'est c'est en fait, les modèles sont préexistants.
Puis, quand on arrive chez un client, l'idée, c'est plus de paramétrer nos modèles que de de les créer avec le client.
En fait le le client va utiliser le modèle pour reproduire sa réalité.
Alors ça nous amène à la question, là, de la propriété intellectuelle.
De ce qui arriverait, par exemple, si un client va venir réorganiser ses services, ils sont plus efficaces.
Par exemple, il peut arriver par exemple, que notre, le client peut vouloir utiliser notre système pour trouver la meilleure façon d'implanter un service Click&Collect ou un service de retour de marchandises dans ses magasins.
Notre système va pouvoir lui le permettre de déterminer le meilleur procédé pour faire ça.
Est-ce que je fais ça avec mes employés existants ?
Est-ce que je fais ça avec mes vendeurs ?
Est-ce que je fais ça avec mes caissiers ?
Ou est-ce que je crée un comptoir, par exemple, pour faire ça ?
C'est quoi qui va avoir le meilleur le meilleur impact ?
Est-ce que je vais effecter mes ventes en faisant ça de façon plus importante, en faisant ça sans le comptoir ou avec un comptoir ?
Est-ce que ça va améliorer ?
La recette, évidemment, qui aura été développée, Elle va pouvoir être utilisée par par un détaillant.
C'est prévu dans notre notre contrat avec le détaillant.
Les recettes qui vont être développer vont être utilisées.
Je ne sais pas, il y a une analogie à faire peut-être avec d'autres genres de système.
Par exemple, si on utilisait Google Maps.
Google Maps va nous donner le meilleur chemin là pour aller chez nous, pour travailler, par exemple.
Une fois que je connais ce meilleur chemin-là, j'ai toujours de Google Maps.
Je prends ce chemin-là tout le temps.
-Ou le plus souvent. -Ou le plus, ou le plus souvent.
Mais donc Google Maps m'a donné une licence d'utilisation finalement de ce meilleur chemin-là.
Je je dois utiliser, je pourrais ne plus jamais utiliser Google Maps de ma vie.
Et si c'était un service qui m'était facturé, j'aurai pu me, je pourrais canceler mon service.
C'est effectivement l'analogie que j'utilise des fois.
Ça dépend de quelle beauté je suis là, mais...
Mais ça dépend de qui je représente.
Mais effectivement, l'idée de dire, en général, par exemple.
Moi, si je prends un exemple concret de de ma maison pour aller à un point B, si je vais souvent, il y a souvent trois chemins que Google Maps va m'indiquer en fonction du trafic ou ou autre.
Mais une fois que j'ai ces trois chemins-là, si je le réplique dans une entreprise pour son invité ou autre, que c'est évidemment différent.
Mais l'idée, c'est j'ai trois optimisations potentielles.
Évidemment, le le contrat va tant, j'ai j'ai pas vu un contrat qui qui va interdire ça, tu sais.
Des fois, c'est implicit, des fois, c'est express en fonction du stress du client.
Mais mais mais mais ça, ce bout-là, tu dis la machine va être optimisée.
Puis de, par exemple, si je prends tes exemples, Jean-Philippe, dans le niveau manufacturier, c'est dire, "on on a calibré, qu'il faut que ta production commence à 22 unités la nuit puis 20 le jour pour voir ce que t'es arrivé, bon, etc." Mais ce cette optimisation-là et cette calibration-là va va généralement, les contrats, je vais dire ça, vont être protégés.
Puis qu'évidemment, la différence, si on revient à Google Maps, c'est de dire, "si tu veux générer, c'est ce qu'actuellement ce que le jumeau numérique va va amener." Puis Google Maps, c'est la même affaire si tu penses sur la solution Apple.
C'est de dire, "là, c'est c'est en gros ce que c'est." Mais s'il y a des nouvelles variables, puis là, tu fais plus accès. tu ne sais quoi aujourd'hui, c'est quoi les trois, dans les trois, c'est quoi le principal ?
Puis il y a peut-être une nouvelle façon de le faire, que tu n'auras pas accès si tu n'as pas un des logiciels.
C'est un petit peu ça.
C'est ça devient statique versus ce que ce soit dynamique.
C'est-à-dire que nous, déjà en temps, quand on crée le modèle numérique, c'est les données du client.
On on on écrit effectivement ce qu'on voit.
Et c'est le client qui nous donne les données qu'ils ont besoin de donner.
Puis après ça, on calibre le modèle, on prend les données de production des mois passés.
On calibre le modèle.
Puis une fois qu'il est calibré, là, le modèle, on peut l'utiliser.
Je vous le disais, on peut l'utiliser pour simuler différents scénarios.
Et encore là, quand on simule, on simule les données du client.
Nous, ça appartient vraiment au client.
De sorte que une fois qu'il y a des résultats de simulation, il peut les mettre en place ou il ne les met pas en place, mais c'est à lui.
Généralement, c'est c'est il faut vraiment, dans les dossiers que j'ai répliqués en tout cas, il faut il faut rapidement revenir concrètement de ce quoi on parle ?
Parce que le problème, puis Denis, j'aimerais ça t'entendre de de pas trop, juste conceptuellement.
C'est que souvent, ce qu'on se fait dire, c'est c'est des, c'est des procédés.
Mais l'amélioration, évidemment, en en brevet, l'amélioration d'une invention, même si c'était à toi, c'est c'est c'est complètement indépendant, tu sais.
Moi, je je peux améliorer un pneu, s'il y a quelqu'un qui a un brevet sur le pneu, l'amélioration va quand même appartenir, même si j'avais pas les droits dans le pneu.
Donc, ça, ça suscite un petit peu les gens diront, "mais là, dans dans dans l'utilisation du jumeau, vous allez trouver des améliorations, et ça devrait m'appartenir pareil, même si c'est à toi, le jumeau." Oui, ça arrive.
Écoute, le le le ce qui est important à à se souvenir, c'est que c'est très, très compliqué à à à corriger.
Mais c'est quand même assez facile de mettre en place, au début de collaboration, tu sais.
C'est c'est tout les paramètres d'une entente de développement, les composantes TI d'une entente de développement.
Donc, si c'est fait avant le début des travaux, c'est c'est quand même assez simple, si c'est fait après, c'est un, c'est un cauchemar.
Oui, puis je pense que je ne saurais trop répéter que je pense là, ce ouais, c'est vrai dans tout projet en technologie, faut rapidement voir concrètement qu'on parle de quoi ?
Parce que souvent là, comme dans dans, il y a des secteurs comme en retail, pour moi, c'est c'est moins critique.
Parce que les améliorations que tu vas amener, c'est c'est ça va te dire, "est-ce que tu confies ça à, comme René disait, dans son domaine." Il dit "mais est-ce que ça devrait être le caissier qui fait ça, ou est-ce que c'est l'autre, ou c'est un vendeur, ou est-ce que tu devrais mettre une tablette ?" Mais mais mais tandis que dans le dans le manufacturier, souvent, on a plus des questions.
Ouais, mais là, ça deviendrait peut-être brevetable.
Le fait que tu tu tu associes des processus ensemble, ça devient une brevet de de processus, donc ça devient des enjeux qui deviennent un peu différents.
Mais que généralement bon, c'est c'est là, on est là pour ça.
Parce que ça devient un petit peu plus compliqué.
Ça nous amène, je pense, au deuxième grand point qu'on voulait traiter avec vous, c'est la question des données, puis des renseignements personnels.
C'est qui est sûr qu'aujourd'hui, là, jusqu'à maintenant, on a beaucoup traité.
Parce qu'on a deux invités qui sont plus retail et manufacturier.
La donnée s'applique dans tous les cas.
Mais il y a aussi les enjeux de renseignement personnel dans, qui s'applique dans les jumeaux numériques.
Dans beaucoup de cas ou autres, retail s'applique aussi.
Mais également, il ne faut pas oublier que jumeaux numériques, ça s'applique aussi en matière de biotech, en matière de de...
Puis on on en a dans toutes sortes de domaines qui impliquent un petit peu plus de renseignement personnel souvent.
Et alors aujourd'hui, je voulais, je voulais voir avec toi, sans que ce soit l'ensemble de des des des questions liées au renseignement personnel.
Mais je voulais voir avec toi deux grands sujets.
C'est quoi les les grands enjeux ?
Mais aussi au niveau de l'anonymisation des bases de données.
Parce que souvent, un des éléments qu'on voit, c'est relié et de dire, "ah c'est pas grave, on a anonymisé notre base de données et donc, il n'y a pas de problème de renseignement personnel." - Puis c'est plus ou moins vrai. - Non, tout à fait.
Donc comme comme tu soulignes, Marc, c'est certain qu'il y a, il y a des enjeux de de renseignement personnel dans les dans les jumeaux numériques.
Nous, on est des avocats, j'ai ici mon mon collègue Antoine, on est des avocats de conformité.
C'est un peu, c'est pas les premières personnes à qui on veut parler quand on développe des des technologies intéressantes et innovantes.
Parce que nous, souvent, on est perçus comme des gens qui mettent un peu...
Des bâtons dans les roues.
Pas des bâtons, moi, j'allais dire, tant que les les break un peu là.
-Des bâtons, on n'en met pas. -Ouais, mais là c'est sûr.
Mais moi, c'est ce que j'aime de mon travail, c'est qu'on on on trouve des manières tu sais innovantes et créatives de, justement, développer des technologies avec nos clients.
Mais qui sont quand même conformes aux aux réglementations, aux lois.
Donc, effectivement, pour les jumeaux numériques, certain, là, on a parlé d'industriel, de manufacturier.
Mais j'ai bien aimé l'exemple de René, quand il parlait de l'optimisation des des des des des des magasins, par exemple, mais tu sais l'exemple des caissiers, leur retour d'occupation, la patience des des clients.
Combien de temps une personne peut patienter dans un magasin ?
Mais pour se rendre à des résultats comme ça, il faut, à la base, collecter des renseignements personnels.
Puis c'est certain que tant au Québec, qu'au Canada, bon, pour pour ceux dans la salle ou qui nous écoutent, qui sont québécois, sont amenés d'entendre parler de la loi 25.
Mais donc, on sait qu'il y a des changements dans ce domaine-là.
Donc, c'est certain qu 'il y a des règles au niveau de la collecte, au niveau de l'utilisation, au niveau de la sécurité.
On en parlait tantôt, de la sécurité des données.
Donc, puis il y a même un un principe au Québec, surtout, mais en Europe également, de de on on parle de confidentialité par défaut.
Donc avant même de lancer un projet, on doit se poser des questions sur comment on va collecter les données ?
Comment on va les traiter, etc ?
Donc c'est important, premièrement, je voulais juste dire, il y a des règles qui sont applicables.
Donc c'est important de se dégâter ça en tête.
Par contre, c'est vraiment intéressant, quand même, comme comme technologie, d'un point de vue aussi de diminution du risque.
Si on revient au au contexte manufacturier, ou ou commerce de détails, ou publicité en ligne, par exemple.
Moi, je perçois les les jumeaux numériques comme étant une technologie qu'on pourrait...
Désolé Denis, j'utilise un mot technologie.
Je sais que tantôt t'as dit c'était pas une technologie, mais on peut utiliser cet outil-là pour réduire le risque également au niveau des renseignements personnels.
Parce que souvent, les les dans les équipes de marketing ou de publicité en ligne vont colliger un montant énorme de renseignements personnels pour pouvoir savoir à qui les, quel tel publicité sur tel, à tel endroit fonctionne ?
Alors que le jumeau numérique, en symbiose, évidemment, on on ne parle pas de l'élimination, par exemple, des témoignes connexion qui nous permettent de comprendre les comportements de gens.
Mais en en tandem pourrait permettre, par exemple, de créer un jumeau numérique de un client type moyen, un québécois de 25 ans, mal ou whatever.
Puis ensuite faire des simulations également avec ce jumeau numérique-là qui permettrait d'avoir des résultats peut-être probants, qui qui nécessiteraient pas nécessairement de collecter plus de renseignements en temps réel de cette outil-là.
C'est ce qu'on appelle les les dans le jargon, je crois, les données synthétiques.
Exact, exact, absolument.
Les données synthétiques, ça présente un risque évidemment beaucoup moins élevé que des données de de de personnes réelles.
Donc, on parle de seed data.
Donc on prend évidemment, on collecte des renseignements personnels à la base qu'on utilise par par la suite pour créer ce jumeau numérique-là.
Mais ensuite on n'a plus vraiment nécessairement besoin autant de collecter des renseignements personnels.
Donc, encore une fois, c'est certain que c'est important de faire ça de la, de la bonne manière.
Donc d'avoir des consentements en place de manière éclairée.
Donc, dans le magasin, ça c'est un beau défi à savoir comment on ferait pour obtenir le consentement des gens pour connaître leur niveau de patience.
Mais encore une fois, puisqu'on parlait de pour pour venir au deuxième sujet de l'anonymisation, C'est certain qu'encore une fois, si on réussit à bien faire une anonymisation des renseignements personnels qu'on a collectés.
Encore une fois, on vient réduire le risque puis on nous permet aussi d'avoir une banque de données qui sont vraiment utiles et qui présentent un risque réduit par rapport à à des données qui permettent d'identifier une personne.
Par contre, encore une fois, on va jouer un peu les troubles fait en disant que l'anonymisation, c'est quand même très, très difficile et ça a une définition très précise dans la loi.
Bon, au Québec, le législateur est venu mettre une barre extrêmement élevée.
Il y a même un règlement qui découlant de la loi 25 qui qui traite précisément de l'anonymisation.
Donc, encore une fois, il faut savoir que souvent, on pense que dépersonnaliser les renseignements personnels, c'est-à-dire de juste enlever le nom de la personne, mettre un code, ou...
Par contre, l'anonymisation, on vient vraiment dire cette donnée-là ne permet d'aucune manière de la relier, encore une fois, à à une personne précise.
Par exemple, tu sais, de dire "toi, on t'enlève, on on prend ta page LinkedIn, on enlève ton nom." On risque quand même de pouvoir identifier Marc avec ta page LinkedIn.
Donc c'est dépersonnalisé, mais ce n'est pas anonymisé.
Donc, il y a quand même une distinction à ce niveau-là qu'il faut comprendre.
Puis est-ce que, j'aimerais ça que tu allais avoir un petit peu plus là-dessus sur justement les les, en gros, évidemment, c'est un sujet en soi là, la la la question de l'anonymisation des bases de données.
Mais c'est un sujet qui est qui est souvent dans des projets en amont qui est identifié comme étant un enjeu quand il y a quand il y a des données d'un renseignement personnel ou des données qui sont sous ce type de light.
Puis qu'on nous propose comme solution l'anonymisation, que ce soit du côté de nos clients, qui qui qu'on se fait proposer, qu'on présente à un client qui qui se fait proposer par un fournisseur, des avant-garde de l'anonymisation, puis ça va fonctionner.
C'est quoi le niveau de risque, qui est associé à ça ou l'inverse ?
J'aimerais ça que tu tu juste que tu nous nous expliques les grands paramètres là, de qu'est-ce que ça doit rencontrer ?
Parce que souvent si on reste juste au niveau, il ne faut pas que ça puisse être inversé.
Il y a certains, il y a il y a il y a certains experts qui ont une vision que ça n'existe pas d'une certaine façon.
Parce que par un recroupement de bases de données, t'es presque tout le temps capable de de désanonymiser évidemment sur question d'efforts et d'accès à toutes les bases de données.
Mais si tu fais...
Un recoupement de bases de données avec l'intelligence artificielle, tu vas pratiquement.
Ça devient donc, est-ce que notre loi est interdit ou finalement ou ?
Ouais, mais tu tu souleves un excellent point.
Puis malheureusement, je trouve ça ça là le, comment dire ?
C'est c'est un peu un couteau à double tranchant.
Effectivement, tu tu souleves un excellent point.
Et oui, il y a plusieurs experts qui disent que le standard qui a été établi justement par le législateur québécois malheureusement, est quasi impossible dans le fond-là.
Pare que je dis, c'est un peu un couteau à double tranchant.
Parce que d'une part, ils ne viennent pas dire exactement c'est quoi les procédés qu'on va utiliser ?
Évidemment, ça peut devenir des...
Demain, on le sait, en droit des technologies, je veux dire la technologie avance beaucoup plus vite que le droit.
Donc, ils sont venus mettre des balises un peu générales sur ce que pourrait représenter l'anonymisation.
Malheureusement, ces balises-là sont encore une fois, c'est des grandes lignes là, mais effectivement, ça ne doit juste pas permettre de réidentifier la personne.
Mais comme tu dis, il y a plusieurs experts qui viennent dire que ça, c'est juste pas possible.
Après, vous rentrez dans les détails, oui tantôt, on a parlé de de [hashing] ou de [salting].
Donc c'est des technologies ou des des procédés qui permettent justement de dépersonnaliser, d'anonymiser des renseignements personnels.
Mais oui, effectivement, comme je l'ai mentionné à l'entrée du jeu, l'abord est extrêmement haut quand même.
Nous nous, de façon concrète, souvent, la façon qu'on l'aborde au niveau contractuel, puis encore une fois, ça dépend de quel côté on est ?
Mais dans dans les cas où ce qu'on veut protéger le client, qui est qui est qui est celui qui a obtenu des consentements puis qui va donner accès à un fournisseur en disant, "tu pourras..." "On va donner accès à une base anonymisée." Donc puis il y a évidemment un travail initial de dire, "est-ce que c'est raisonnablement anonymisé ?
Et après ça, évidemment, dans le contrat, on va dire, "tu as pas..." Il y a un engagement de la part du fournisseur à à à ne pas faire de recoupement.
Donc, il y a un engagement positif.
Donc, il y aurait déjà un recours pour le client.
Évidemment, ça dépend de qui c'est qui le fournisseur.
Mais il y a déjà des des des, et même des obligations d'indemnisation qui vont, des fois, quand c'est vraiment critique, qui vont aller au-delà de la limite d'indemnisation.
Oh, tout à fait.
Qui va donc qui ne soit pas capé.
Qui n'aura pas de limite à la limite à ce que, à la limite générale habituellement qu'on va avoir en contrat.
Qui va donc parce que vu que c'est un sujet sensible, les gens disent, "bien, garde, moi c'est pas..." Parce que, dans le fond, le risque n'est pas si élevé que ça, si c'est fait correctement.
Parce que si j'ai déjà fait de l'indemnisation, puis qu'il y a un engagement du fournisseur, de ne pas faire d'entre, de ne pas d'entrecouper, puis de ne pas donner accès à des tiers.
Ça commence à être plus difficile là de de de dire qu'ils vont faire de de le recouper...
C'est encore un risque, mais il commence à être balisé pas mal.
Non, non, on s'entend tout, c'est une question de minimisation de risque.
Donc, effectivement, les moyens contractuels sont une excellente manière de, justement, réduire les risques pour l'entreprise tant qui collecte les renseignements personnels que celles qui vont l'utiliser.
Mais, absolument, dans dans dans les ententes, c'est vraiment important, justement, de mettre le bon langage.
Puis aussi de mettre des clauses d'indemnité qui qui ont du sens.
Aussi, même si ce n'est pas un exercice facile effectivement.
Ça m'amène au niveau concret, René, puis Jean-Philippe, sur sur quand vous avez eu un projet, justement, en amont avec un groupe client ?
Toute cette question-là, de l'accès aux données, on parlait parlait tantôt de l'accès au système ERP, dans certains cas, donc par le cybersécurité, comment vous vivez ça?
Comment vous, quelles mesures vous vous proposez aux clients pour, premièrement, finir par closer la vente, pour réaliser la vente ?
Mais contractuellement aussi, ou ou ou peut-être pas contractuellement, mais au niveau opérationnel, qu'est-ce que vous là ?
Comment vous gérez ces questions-là ?
Oui, bien. OK.
Mais en fait, je je voulais juste rebondir sur ce que Valérie disait tantôt.
Ça va déjà dépendre des objectifs du projet.
Si t'as un projet qui est localisé sur une petite partie d'un entrepôt, par exemple, pour dimensionner une flotte d'HGV, t'auras pas besoin des mêmes quantités d'informations que t'auras besoin pour, tu sais.
Et un modèle numérique. pour t'expliquer les productions.
Déjà là, il y a ça qui va entrer en ligne de compte.
Il y a des clients pour qui c'est plus critique que d'autres.
Je peux prendre l'entrée avec Michelin pour créer des jumeaux numériques de leurs de leurs usine.
Eux, ils veulent avoir leur leur serveur dédié.
Ils ont une salle dédiée également pour les programmants.
Donc ça, c'est des choses qui font qu'effectivement, ça limite les possibilités effectivement de faire.
Il y a également des des ententes de non-disviguation qui sont signées par les employés.
Donc il y a plusieurs effectivement normes qui sont mises de l'avant pour s'assurer qu'on soit capable de bien sécuriser, de bien fermer, si vous voulez, là.
Je pense, René, dans la même optique, mais aussi ce que vous faites vous, c'est un peu comme des grandes fournisseurs TI.
La la meilleure la meilleure façon de pas avoir le data breach, c'est de pas avoir le, c'est de pas avoir le data.
Alors l'option, c'est de dire, soit tu ne m'en donnes pas, donc un engagement, des fois tu disais, "regarde, je ne veux pas de renseignement personnel." Et et souvent, c'est la position initiale de certains...
Ou et où elle va être encryptée.
Mais mais souvent, la position de base là, ça dépend des secteurs évidemment.
Mais des fois, la position de base, c'est de dire, "on va pousser le plus loin possible pour ne pas avoir, c'est quoi les données minimales qu'on a besoin, en fait ?" Ça donc nous, effectivement, on n'a pas besoin d'avoir accès.
On n'a pas besoin d'avoir accès au système complet client.
Si il y a un data breach, il viendra pas du fait qu'il y a eu un...
Au niveau de l'anonymisation, tu sais nous, on va travailler avec, par exemple, des logs de CAS.
On va travailler avec des logs de système de QA, par exemple.
Et ces ces choses-là peuvent être effectivement analysées.
Moi, je n'ai pas besoin de savoir les noms des vendeurs.
Je n'ai pas besoin de savoir les noms des clients du tout.
Je n'ai même pas besoin de savoir c'est quoi les les vrais, les vrais produits qu'ont été vendus.
Donc, rendu là, tu sais l'association entre le client qui rentre, puis ce qu'a fait le client dans le magasin, ce que le vendeur a fait dans le magasin, c'est vraiment difficile à faire.
Et donc, on va limiter nous nos nos données qu'on obtient à ça.
Et puis, si en cours d'opération, bon si toutefois c'est en cours d'opération, on devait avoir à utiliser des données comme ça parce que le client va avoir des réponses immédiates à ces questions et que, par exemple, ça va concerner des produits vendus ou des noms de vendeurs.
On ne peut pas figurer nos nos systèmes de façon à ce que, tout en restant à l'externe des réseaux du client, il y a juste le client qui aura accès à ces à ces systèmes-là.
Donc, nous, de notre côté, on n'aurait pas accès, puis personne d'autre.
Ça deviendrait le risque qui serait le même que le client le client encourt avec le reste de ces systèmes.
Moi, je comprends.
Puis toi, Valérie, est-ce que, quand vous êtes en souvent en amont qu'il faut pas lâcher là quand quand quand souvent il doit y avoir des codes typs ou est-ce que c'est le client qui vient vous voir de dire, "on m'a parlé de jumeau numérique, puis mais j'ai peur parce que RBC." Comment vous comment vous adressez ça pour pour soit le calmer ou le ou le faire monter sa pression?
Mais, pas du tout on, habituellement, on partage toujours une requête de données avant même de vendre un projet.
Donc, le le client est souvent très au courant de quelles données nous, on va avoir besoin pour résoudre le problème qu'on a sur la table.
Parfois, on va travailler directement avec leur leur réseau site.
C'est sûr que nous, nos réseaux sont très très sécurisés.
Comme je disais en tous nos projets, comporte une un certain niveau de confidentialité dans les données.
Par contre, si le client est vraiment vraiment très, a une problématique très unique, on peut on peut aller travailler sur place, sur leur ordinateur, dans leur réseau.
Donc, à ce moment-là, on on n'a aucun moyen pour que les données sortent de l'entreprise en tant que tel.
Si si on tombe plus là dans la cybersécurité que que du renseigneent personnel -C'est ça. -Financier.
Puis c'est quand même assez rare que nous, on va travailler avec des données que je dirais personnelles.
On ne va pas nécessairement regarder des données personnelles.
Exact. Donc, c'est confidentiel dans le sens que c'est des recettes manufacturières, c'est des secrets de de de des trade secrets.
Par contre, ce n'est pas des données personnelles, de d'individus.
C'est ça.
C'est c'est c'est ce que, c'est ce qu'on voit de façon générale, effectivement.
C'est c'est vraiment plus dans le retail et dans la biotech que tout, biotech.
Tout ce qui est relié à à renseignement dans le milieu médical ou des conflits des jumeaux numériques, la clinique médicale, ou des affaires comme ça, ça devient tout de suite...
Mais je peux revenir sur l'utilisation restreinte de l'information personnelle par les jumeaux.
En fait, les jumeaux, ce que ça permet, c'est effectivement de...
Toi tu parlais de la patience, par exemple.
La patience, on peut juste la déterminer par modélisation.
Donc, je n'ai pas besoin d'avoir le les noms précis des clients pour faire ça.
Parce que c'est des algorithmes qui ont testé des niveaux de patience de façon à équilibrer le le le système.
Ce n'est pas vraiment un renseignement personnel à ce moment-là.
Et même, ça ça permet de travailler sans utiliser le système personnel.
Puis, juste au niveau de ce que ce que mon expérience, c'est qu'il y a aussi au départ, évidement, je pense que tout le monde en a parlé plusieurs fois le fait qu'il n'y a pas un projet qui est pareil.
Puis que le le dégré de de données qui est nécessaire peut varier énormément.
Mais dans presque tous les cas, pas presque tous les cas mais en tout cas, souvent, il y a il y a un pilote qui est fait.
Puis puis, ça, souvent, ce que je vois, c'est qu'on essaie de limiter.
En tout cas, c'est ce que je recommande des fois aux clients parce que sinon, on tombe vite.
S'il faut avoir accès au système ARB, ou il faut, il faut tout de suite là si on entend de la cybersécurité interconnection.
Parce qu'évidemment, un des gros risques à cybersécurité.
Tu peux tu peux commenter, mais un un des des risques, c'est relié à ton propre système, mais c'est relié surtout à aux accès que tu donnes à des tiers.
Puis, là, évidemment, dans n'importe quelle grande entreprise, quand on dit, "je vais donner accès à ce fournisseur-là, à mes systèmes", puis ils vont s'interconnecter, là, ça pose et on tombe dans la plupart des des clients avec qui on travaille, on on développe des des des...
C'est pas juste, il y a la NDA qui est le priminaire, mais dès que tu t'interconnectes, là on a des des des ententes plus sophistiquées en matière de justement en cybersécurité, de de leur dire, on va on va envoyer des équipes.
Bref, là, on parle au niveau opérationnel de de de si vous, vous pensiez faire le pilote en trois semaines, que là, c'est juste au niveau légal de faire le cycle, puis l'audit sécurité si c'est pas déjà [ISO], puis etc.
Que là, on parle de moi plutôt que le jour.
Alors que des fois, quand c'est possible avec un échange de fichiers Excel ou autre, qu'il n'y a pas d'interconnection, on tombe, on reste dans le cadre d'un NDA standard, que même type qu'on aurait pas fait si on avait eu un projet avec un consultant qu'il n'y a pas de jumeaux numériques.
Mais si on t'y garde, je peux comprendre comment ça marche.
Enfin qu'on signe un NDA, je t'envoie l'information dans les fichiers Excel ou...
C'est ça. Donc nous les les journaux de ventre.
-Pour le pilote, oui. -C'est ça.
On va voir ça en fichier Excel, en CSV.
Pas de, pas d'enjeux.
Ces fichiers-là ont été effectivement anonymisés et déposés à l'extérieur de l'entreprise.
Il n'y a pas de connexion effectivement au URP ou au MES.
Généralement, c'est un fichier, des fichiers CSV qui nous sont donnés.
-Enfin la la, le test. -Puis ça passe par le TI avant.
Je peux vous dire que c'est screené déjà.
Ouais.
Ça nous amène rapidement au dernier sujet qui est qui est qui est qui est qui est qui est la question de la responsabilité, les argus de la la responsabilité.
Sur les prédictions, les résultats de simulation.
Le le le...
On voulait brièvement en parler parce que des fois, ça devient un enjeu de dire, "bon, moi j'achète un logiciel de jumeaux numériques ou j'obtiens une licence, ou je suis en SaaS ou whatever.
Mais mais j'obtiens un service, par exemple, qui va me donner des prédictions de simulation, puis je vais prendre des décisions en fonction de ça." Bon, c'est quoi l'exposure qui est relié à ça ?
Historiquement, par exemple, des parallèles, évidemment, fonctionnent pas parallèle, comme on le voit beaucoup dans l'intelligence artificielle, dans les domaines, par exemple, de de de l'échelle d'aide à...
Donc, ce que, tu sais ce qu'on ce qu'on voit.
Par exemple, des domaines où est-ce que c'est pas l'ordinateur qui prend la décision, il va juste aider un professionnel à le faire.
Par exemple, puisque tout le monde est familier avec les les concepts de, et des solutions qui existent au, en matière de radiographie.
Ce que l'intelligence artificielle va faire, va va aider le radiologue en lui disant, "voici les dix cas que que je pense qui sont qui sont potentiellement là, en en ordre de décroissance de probabilité.
Puis mais la responsabilité ultime, le radiologue, dans le fond, le radiologiste, il prend...
C'est encore son jugement professionnel et s'il peut l'utiliser, la solution, il l'utilise.
S'il veut pas l'utiliser, c'est donc au niveau légal de la responsabilité qui est en cours ou de moins rapidement intacte.
Et la même, donc, ce qui fait que ces ces solutions-là ont des allocations de risque que je dirais relativement standard par rapport à des logiciels.
C'est-à-dire qu'il y a des représentations sur que le logiciel va fonctionner de façon substantiellement conforme.
Mais que par ailleurs, on se reconnait pas qu'il y aura,il y aura pas d'erreurs, puis qu'il y aura pas d'interruptions.
Ils seront pas responsables pour ces erreurs-là, puis ces interruptions.
La question après ça, si on retombait dans les détails, c'est combien de fois ?
Puis, des allocations de risque, donc, sur le niveau des des dommages indirects.
Comme vous le savez, dans des contrats de ce type-là, on va toujours exclue, toujours.
La plupart du temps, les dommages indirects vont être exclues.
Ce qui fait qu'ils perdent de revenus, ils perdent de profits.
Et dans le cas des jumeaux numériques, les pertes de de gains anticipés sont généralement exclues des dommages que le client va pouvoir réclamer du fond de ça.
Ce qui veut dire que ça limite grandement l'aspect des des ou l'assiette des dommages que que qu'en général, il va pouvoir demander si le logiciel fonctionne pas vraiment.
Dans le fond, les prédictions sont toujours mauvaises?
Et puis que, dans le fond, dans le fond, ça fonctionne pas.
Et d'une façon concrète, brièvement, ce qu'on voulait dire, ce qu'on voulait peut-être aborder ensemble tout le monde, c'est que ce qui est vrai aussi en matière de de logiciel B2B.
En général, c'est les vrais litiges surviennent davantage au niveau de l'acceptation, ou le processus de l'acceptation.
Puis tout ce qui mène à l'acceptation ou non du logiciel qu'une fois qu'il est en status state, puis qu'il est en status state, ça veut dire qu'il a été testé.
Puis j'imagine que vous autres concrètement, tu sais c'est c'est qu'on parlait de pilote, c'est puis après ça d'implantation, comme dans tous les projets.
Il va avoir un aléa puis un test d'acceptation, puis c'est là que, c'est là qu'on va faire la vraie analyse de est-ce que, est-ce que on est satisfait que les prédictions ou les simulations sont conformes à la réalité ou pas ?
On l'a on l'a abordé tantôt, le jumeau numérique, avant de l'utiliser pour être calibré.
Et pour le calibrer, on va faire des données de production.
Donc des clans de production des mois précédents, on va les passer dans le jumeau numérique.
On va prendre ce que le jumeau donne comme production.
Si on est capable d'établir qu'il donne un degré de pourcentage équivalent à ce que le vrai système de production a donné, à ce moment-là on va dire que les résultats qu'on va attendre du jumeau sont valables.
Donc on va pouvoir effectivement l'utiliser pour simuler différentes situations.
Donc ça se passe au niveau des tests d'acceptation.
Exactement.
Nous, on voit les deux.
On arrive avec nos modèles préexistants, puis nous on a un modèle SaaS.
Donc on prend pour le risque, de notre côté parce que au fond, jusqu'à ce que le client accepte que le jumeau fonctionne, on peut l'aider.
Donc, on fait des tests effectivement d'acceptation après avoir calibré le modèle en utilisant une partie des données.
Puis, je peux je peux donner un exemple.
Par exemple, si notre modèle on juge qu'il fonctionne, ce qu'on va faire, c'est qu'on va tester par exemple avec une partie d'échantillon qui est qui est réduite, mais quand même qui est qui est spécifique.
Par exemple, si on a des magasins qui fonctionnent avec quatre quatre vendeurs, ou quatre caissiers, on va prendre le même magasin puis on va trouver dans notre échantillon une série de jours, par exemple, où est-ce que ça fonctionnera avec trois caissiers.
On verrait, là aussi, par exemple, le temps d'attente est reproduit correctement selon différents échantillons.
Quelque chose comme ça.
Mais je sais pas, je sais pas vous, au niveau concret, puisque je vois souvent dans des dans des dossiers.
C'est que, c'est que supposons, dans dans dans l'implantation d'un système ERP traditionnel, les tests d'acceptation à la fin, on va rentrer tel numéro de facture, puis on va voir si ça sort à la fin.
Enfin qu'on va faire, on va avoir convenu à la fin qu'on va d'ici faire 5500 cas l'espèce, puis il faut que tu en réussisses 99% ou whatever.
Ça, c'est c'est ici, c'est mon mon expérience.
Puis comme j'ai moi, ou si vous avez une expérience différente, c'est c'est encore pas pas plus facile.
Mais pour le client, puis puis pour tout le monde, c'est c'est encore plus...
On dit, regarde, on on va juste tester.
On on on va prendre une décision d'optimisation, puis on va regarder si ça fonctionne, c'est c'est ça va au-delà de la...
C'est de dire, regarde, s'il se pose un mauvais output, 95 fois sur 100, qui va être à tantôt, pour prendre l'exemple, s'il se faut d'avoir 1000 unités.
Si tu me dis que ça supposait de marcher, si je fais l'optimisation, tu m'expliques.
Si ça marche pas, c'est on a un test assez...
-Là, cet test est assez... -Assez clair.
C'est sûr, donc après, nous les clients, quand ils viennent nous voir, ils ont un objectif en tête.
C'est par exemple, comme je disais tantôt c'est de réduire une main-d'œuvre.
Donc une fois qu'on a validé que le jumeau fonctionnait, on va vouloir valider la prédiction.
À ça, on va prendre un échantillon de magasins qui est assez représentatif.
On va prendre cinq magasins sur notre centre, puis on va tester la réduction de personnel et l'effet qu'on aurait prédit.
Donc, est-ce qu'on est capable de réduire ce personnel-là si on organise les services autrement ?
Puis on va voir si le jumeau a prédit correctement.
Là-dessus, je regarde le temps.
Il reste une minute. C'est pas, c'est pas si mal.
On a du temps, après ça, on a du temps pour des questions.
S'il y a des questions en salle ou en...
Ouais, répond déjà.
[ININTELLIGIBLE]
Excellent. Merci.
La logique que je fais souvent, pour juste.
Tu pourrais-tu t'approcher parce que pour que, sans être en avant de la caméra.
Ouais.
Mais parce qu'on a beaucoup de monde en ligne, donc...
Le le jumeau numérique.
Je vais je vais le faire ? Est-ce qui entend bien ?
-Ouais. -Ah bon, parfait.
Parce que moi, quand je suis à distance, puis je n'entend rien.
Le Fitbit, c'est le modèle de de jumeau numérique parce qu'en fait, ça ça donne les données sur une déproduction.
Parce qu'il y en a combien de kilomètres qui ont été couru ?
L'objectif d'entreprise, c'est de courir un marathon de 42 kilomètres ou, mieux encore, un triathlon.
Alors, est-ce qu'on fait assez pour ça ?
Mais c'est très intéressant parce que ce sont des données personnelles.
On sait qu'est-ce qui se passe dans le ligne, la qualité du sommeil.
C'est très sensible.
Et puis quand on engrange ces données-là, on le veut pour des gens comme autour du Pentagone, qui savaient le circuit de course de tous les gens qui travaillent au Pentagone.
- Oh my God ! - C'est de la belle anonymisation.
C'est vraiment intéressant.
On a un filet à midi et quart, on peut en attraper 28.
-Puis là, mais... -Quand ils sont fatigués.
Et j'ai eu la question des données de la de santé.
J'ai travaillé là-dedans très longtemps.
Chez Telus, le Flex.
Je travaillais avec Antoine d'ailleurs.
Et il y a des gens au CHUM qui pensent que mettre un serveur dans le troisième sous-sol, c'est plus sécuritaire que de le mettre sur Google ou sur les les serveurs de Microsoft.
Et c'est quand même incroyable cette affaire-là.
Mais la question que j'aurais pour vous autres, c'est qu'au Québec, on accuse souvent un retard de productivité.
Les gens vont dire qu'on n'a pas assez, qu'ils font pas assez d'investissement.
Qu 'est-ce qui peut être fait au Québec pour que les gens investissent là-dedans ?
Dans le domaine de la santé là, j'ai travaillé ça, on voit que tout le monde mettent leurs données dans le dans le dans le cloud et ça ne marche pas.
Ah non, c'est nos données, vous autres, vous êtes l'empire du mal, vous allez faire quoi avec, et tout ça.
Mais on sait que, dans le domaine de la santé, les plus fautis, en termes de données personnelles, c'est ceux qui travaillent dans le réseau.
Ils vont aller voir "ah, mon cousin a quelle maladie ?
Mon beau-frère aussi, le premier ministre, le le maire et ainsi de suite." Et mais qu'est-ce qui pourrait être fait pour simuler les gens ?
Mais c'est quoi le minimum dans nos projets qu'ils peuvent faire pour dire, "moi je commence déjà à avoir un retour sur l'investissement et j'y vais." Parce qu'en fait, on sait que les données, sont, les les complications sont nombreuses.
Il faut que les données soient standardisées, ça vient de systèmes qui sont complètement différents.
Il faut respecter les questions de sécurité, il faut que...
Ah, là, vous traitez l'intelligence artificielle de mes données.
Mais vous faites quoi avec ce modèle-là ?
Comme ça, vous allez le vendre à qui ?
Alors, il y a beaucoup de domaines.
Mais moi, ce qui m'intéresserai, c'est d'entrée du jeu, qu'est-ce qui pourrait être fait pour propager ça ici au Québec ?
C'est c'est un, c'est une question vaste.
On est parti d'une tête d'épingle des jumeaux numériques là.
Mais mais je vais je vais lancer, je vais juste lancer le panel avec Valérie.
D'accord.
C'est sûr que comme je disais tantôt, dans le secteur de manufacturier, on traite un peu moins les données personnelles.
Par contre, il y a quand même une certaine réticence souvent à à utiliser les données à une part là.
Surtout comme je disais tantôt pour les clients là, qui sont un peu plus dans le secteur, dans le secteur du militaire.
Donc c'est sûr que de bâtir de plus en plus des compétences de cybersécurité à l'interne ou d'engager des gens à l'externe, ils sont experts là-dedans, c'est un, c'est rendu un must-have.
On parle aussi beaucoup dans le secteur manufacturier de la convergence entre la IT et leur outil, donc les technologies informatiques et les technologies opérationnelles.
Et de de de de briser les les espèces de silos qui existent entre ces deux organisations-là, traditionnellement.
Traditionnellement, ça arrive encore aujourd'hui, je je vais travailler chez un client, le le le void est vaste entre l'équipe opérationnelle et l'équipe TI.
Ça se parle pas, ça s'aime pas, c'est la chicane constante parce qu'on parle d'une équipe TI qui comprend pas nécessairement le la réalité opérationnelle, qu'on parle d'une d'une équipe opérationnelle qui ne veut pas se faire, faire mettre des bâtons dans les roues, comme on disait tantôt, qui va et qui fait des projets pareils sans l'approbation, sans le le...
Donc, je pense qu'il y a quand même une, un rapprochement nécessaire de cette équipe-là qui est qui est qui est voulue justement pour briser ces silos-là puis arriver à des solutions un peu plus pertinentes.
Et et justement dire que la solution serait jamais, on peut tout garder les données à l'intérieur donc troisième sociale, comme comme vous dite.
On s'en va pas vers là, on s'en va vers une une une une ouverture de de ça.
Mais comment on fait ça sécuritairement ?
Tu sais comme switcher le mindset, puis c'est pas toujours facile avec tout ça.
Marc-Antoine, qui est qui dans ton domaine de prédilection.
Ouais.
Les renseignements personnels, la santé, puis les données.
Je pense que malheureusement, c'est peut-être juste quelque chose qui va venir avec le temps.
Je pense que changer les mentalités à cet égard-là, je veux dire moi-même, j'ai j'ai des inquiétudes.
Quand je vois, on parlait tantôt de l'Internet des choses, je sais pas si c'est la traduction française.
Mais Internet of Things, je veux dire, j'ai eu des enfants, récemment, je veux acheter une une caméra pour surveiller mon bébé pendant la nuit.
Puis ça me propose des trucs qui vont ensuite héberger des des le le la vidéo de ma fille qui dort le soir sur des serveurs je ne sais où.
C'est certain que j'ai une réticence à ça, même si je sais que tu sais sûrement que la compagnie sait gérerait de manière adéquate ou pas.
Mais je pense que ça vient un peu avec le le temps.
Mais absolument, je je je suis tout à fait d'accord avec ce qu'on disait tantôt.
Investir dans la cybe-sécurité dans dans justement dans les, dans la conformité, je pense que c'est un bon, un un bon, une bonne manière de de sécuriser les gens.
Après, ça prend un peu de d'audace, du courage, je pense, de de justement, des directeurs de technologie du CHUM qui qui qui réussissent à convaincre leur équipe que peut-être que le troisième, ça, c'est pas la la manière la plus sécuritaire.
Ouais.
Moi, si je peux me permettre, tout le monde sait que la technologie existe, et puis que, puis qu'il y a surtout des des des des des éléments pour sécuriser les gens.
Si on prend, par exemple, celui de l'actualité, on y avait vu Véronique Cloutier là qui qui avait eu accès à, justement, il y avait ils se sont d'aperçus, qu'il y avait, il y avait plein de gens qui avaient consulté son son son dossier médical.
Puis le système permettait de voir, puis c'est un peu comme le système des policiers là pour pour l'accès à casiers criminels et autres, que maintenant, ce qui était avant, quand ils ont commencé ces systèmes-là, c'était n'importe qui, si c'était policier ou si c'était aussi dans l'exemple de Véronique Cloutier, c'est des gens dans le système de la santé.
Iout le monde y avait accès, mais là maintenant, il commence à resserrer.
Puis quand, pour moi, c'est, en tout cas, c'est au niveau de la gouvernance.
Parce qu'il y a les outils qui permettent de dire, "si t'as consulté ça, on va être...
Il faut que tu saches que ça va être audité." Puis si t'es allé voir ça, on va savoir que pas dans le cadre d'une enquête, c'est que c'est systématique et près aller voir de ça, est-ce que c'est on a dit to no basis.
T'avais tout sur les droits là, pourquoi t'as fait ça ?
tu vas être congédié s'il l'a pas fait, puis etc.
Il faut dire que, aussi, pour rassurer les gens, c'est fait.
J'ai des amis dans le domaine médicale qui me disent que tu sais, si tu consultes le mauvais dossier maintenant parce que c'est en ligne, avant...
Mais c'est pas un point, tu sais.
C'est c'est que la technologie existe, la gouvernance commence à être mise en place pour le faire.
La question, c'est une question de crédibilité, et ça, c'est mon humble avis.
Je sais pas si René ou Jean...
Il y a deux choses, parce qu'il me semble il y avait deux choses dans la question.
C'est pourquoi est-ce qu'on procède pas avec des des des projets en santé ?
Puis comment est-ce qu'on protège les restes au niveau du, des données personnelles ?
À mon avis, puis on voit ça souvent, c'est que souvent on en fait un projet TI.
C 'est un peu comme Palantir aux États -Unis, qui va qui va créer avant de, pas que ce soit, avant de de de faire une prédiction quelconque là pour faire un jumeau.
Il va faire un détaillé qui qui va regrouper toutes les informations dans un seul dans un seul endroit.
Et ça, c'est un immense projet.
Et ça fait que, évidemment, avant de de prendre cette décision-là, de dépenser 100 millions, faire un but avec.
On va se poser plein de questions sur sur les les les questions de de de sécurité.
Alors que souvent, moi, ce que je vois, c'est c'est surtout ça, c'est souvent le fin, en fait.
Moi, si je vais chez, je travaille avec un client, puis je dois interfacer plutôt avec TI, plutôt qu'avec les les vrais acteurs de de business.
Je sais que ça va être un projet qui est plus compliqué.
Parce que, en fait, on va on va vouloir bâtir un système avant de régler un problème.
Alors, nous, notre approche est de travailler sur des des des vrais problèmes, en fait.
Donc, d'avoir un business case, avant de recommencer.
Ici, on va aller vers un système qui qui reproduit complètement.
Par exemple, les les processus, on va y aller morceau par morceau.
Sur ce, je vais vous interrompre, voir.
Est-ce qu'il y a des questions en ligne ?
Oui, j'en ai un ici.
En introduction, vous avez parlé des jumeaux numériques comme les simulations.
Qu'est-ce qui est différencier des jumeaux numériques ou des modélisateurs de tradition ?
Si je peux vous permettre.
D'abord, quand on va construire nos jumeaux numériques, pour nous, on va commencer par un modèle de simulation de flux.
Si on veut être capable de reproduire la production à l'interne, une chaîne de production, c'est de la simulation de flux qu'on va faire.
Deuxièmement, on va reprendre, comme je l'ai dit tantôt, on va prendre tout ce qui a un impact sur les systèmes de production.
Donc, où il va y aura les machines, où est-ce qu'elles sont situées les machines ?
Tout ce qui est aspect logistique transitique, il va y avoir le flux également qui va se promener dans dans dans la chaîne de production.
C'est ça qu'on appelle la simulation de flux.
Et une fois que le modèle, on l'a reproduit, la chaîne de production.
Mais là, on peut effectivement parler de jumeaux numériques et simuler différentes simulations.
Et là, effectivement, c'est ça la, c'est ça la différence entre les deux.
De notre côté, la nuance, c'est que le jumeau numérique va tenir compte de la situation présente.
Donc, de l'environnement dans lequel la décision va être prise.
Si, moi, j'ai utilisé un jumeau numérique pour, par exemple, avoir le bon nombre de vendeurs dans mes boutiques et quand je vais rouler mon jumeau, je vais tenir compte de la disponibilité de mes vendeurs, par exemple, dans différents secteurs et la situation habituelle.
J'ai j'ai des, je tiens compte de tous ces contacts-là qui sont, s'imposent pas nécessairement quand je devais avoir créé le modèle, mais qui s'imposent au D to D parce que la situation change.
Il y a un aspect dynamique plus que plus que statique.
Je ne sais pas, est-ce qu'il y a une autre question ?
Une autre question.
Vous avez parlé de la propriété des résultats des simulations, mais pourriez-vous revenir sur comment s'assurer que ces résultats ne seront pas réutilisés par le fournisseur [ININTELLIGIBLE] ?
Je vais je je je vais peut-être prendre le début avant de lancer.
Mais c'est sûr que je pense que c'est un peu...
La réponse est un peu le, l'analogie qu'on a faite avec Google Maps là.
Tu sais, je pense que ce qui est actuellement contre actuellement, ça va être balisé pour dire "j'irai pas pointer à ton fournisseur." Supposons, où moi, dans mon cas, j'irai pas voir ton voisin en disant "garde les trois routes que je t'avais suggérées, généralement, c'est celle-là." Mais par exemple, je ne prendrai pas de restrictions pour utiliser le même outil, puis appliquer aux mêmes contraintes.
Probablement, si je vais voir mon voisin, Google Maps va être donné probablement la même réponse.
Ça ça vient avec, c'est inhérent à à la, à la, à la solution.
Après ça, généralement, c'est la question devient plus.
C'est là qu'on le balise au niveau de la confidentialité.
Donc la la technologie existe, elle va être là.
Elle va produire donc le l'outil Google Maps pour faire l'analogie qu'on a utilisée et continuer là-dedans.
Il va être utilisé avec un concurrent.
Mais évidemment, si moi, j'ai amené des données supplémentaires puis on a construit soit un API ou soit quelque chose qui contextualise l'affaire.
Pour un client, lui, ce bout-là, on va essayer de le baliser pour que, si je représente un client, que que ça, ça va être unique, on ne pourra pas l'utiliser.
Je ne sais pas l'avis des gens là. Si vous avez quelque chose à ajouter.
Pas plus que ce que tu disais, mais je ne sais pas si je peux ajouter là-dessus.
Au sens, effectivement, on arrive, nous, avec des modèles déjà existants.
Moi, par contre, quand le le client va utiliser le jumeau pour, par exemple, l'exemple que j'ai fait tout à l'heure là, pour mettre à mes clients qui achètent sur le sur le web, pour collecter leurs produits au magasin.
Je ne suis pas nécessairement au courant de cette recette-là.
Parce que le le le client va utiliser mon jumeau pour créer sa recette.
Moi, je n'ai pas nécessairement accès.
-Ouais. -Le résultat.
Sur ça, vous savez...
Juste un petit point, parce que nous, ça nous arrive quand même souvent de de travailler parfois avec des compétiteurs directs, puis pas juste pour les jumeaux numériques mais pour des projets en général.
Puis parfois, dans certains cas, ce qu'on fait, c'est qu'il faut vraiment faire des, ce qu'on appelle des ethical walls, même à partir dans notre dans notre propre équipe.
Donc, il n'y a, il n'y a aucun overlap entre les gens qui travaillent sur ces deux projets-là.
Ouais.
Que ce soit un jumeau numérique ou tout autre projet.
Donc, c'est des choses qui peuvent se mettre en place.
Effectivement, ça ça nous arrive aussi dans les bureaux d'avocat.
Oui, j'imagine oui.
Sur ce, je vous remercie tout le monde.
Merci de, aux panélistes externes notamment et à tout le monde qui est en présentiel et à distance.
C'est un sujet très pointu, mais je pense qu'il est susceptible d'intérêt suite à l'annonce.
Alors merci, puis on est disponible.
Le titre.
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